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Jean Cortot

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Jean Cortot
Jean Cortot en 1995.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Jacques CortotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Mère
Renée Chaine(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction

Jean Cortot,né àAlexandrieleet mort leàParis[1],est unartiste peintreetillustrateurfrançais.

Fils du pianiste françaisAlfred Cortot,Jean Cortot fréquente jeune les milieux littéraires, et notammentPaul Valéry.Élève d'Othon Frieszà l'Académie de la Grande ChaumièreàParis,il contribue à la fondation, en,duGroupe de l'échelleavecJacques Busse,Jean-Marie Calmettes,Michel Patrix,Geneviève Asseet quelques autres camarades d'atelier. En 1943, il est recruté par l'administration des Beaux-Arts et réalise l'inventaire d'œuvres mises à l'abri au château de Brissac, en Maine-et-Loire[2].

À la Libération, il s'installe dans un atelier duquartier de Plaisance,rue Lebouis,qu'il occupe tout au long de sa carrière. En 1948 lui est attribué le prix Drouant-David de la Jeune peinture, suivi en 1954 du prix de l'Union méditerranéenne pour l'art moderne deMenton.

Il participe au Salon des jeunes peintres en 1950 et 1951, au Salon de mai de 1946 à 1968 puis, à partir de 1972, au Salon des réalités nouvelles.

Il est élu membre de l'Académie des beaux-artsleau fauteuilnuméro 4,y succédant àOlivier Debré,et promu commandeur dans l'ordre des Arts et des Lettres.

De l'après-guerre auxannées 1960,Jean Cortot produit à travers une série de variations thématiques une peinture qui s'éloigne progressivement de la figuration:

  • variations sur le chantier naval deLa Ciotat(1947-1950), les paysages de l'Ardèche;
  • Natures mortes(1955-1956);
  • La Table du peintre;
  • la série desVilles(1957-1958);
  • la série d'Antiques(1962);
  • la série desBrouillards;
  • la série desReflets.

À partir de la sérieCorrespondance(1957-1959), sa peinture s'oriente vers l'usage de la calligraphie, de pictogrammes et finalement l'invention de formes unissant peinture et littérature[4].la série desCombats,d'où découle celle desÉcritures(1967) qui se poursuit pendant une longue période. À partir de 1974, les écritures se font lisibles; c'est la série desTableaux-poèmeset desPoèmes épars.

Jean Cortot a illustré de nombreux ouvrages, le premier, en 1946. Il est aussi auteur de tapisseries et de fresques.

Bibliographie

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  • Hortense Longequeue,L’éloquence du pinceau: écritures peintes et livres d’artiste dans l’œuvre de Jean Cortot,Paris, École nationale des Chartes,(lire en ligne).

Notes et références

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  1. Adrien Goetz, «Jean Cortot, peintre et gentilhomme», surun site du journalLe Figaro,(consulté le).
  2. Hortense Longequeue, «L’éloquence du pinceau: écritures peintes et livres d’artiste dans l’œuvre de Jean Cortot», surtheses.enc.sorbonne.fr,(consulté le).
  3. «Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°02 du 30 mars 2004 - Légifrance», surwww.legifrance.gouv.fr(consulté le)
  4. Marianne Durand-Lacaze, «Jean Cortot, peintre et poète», surcanalacademie.com,(consulté le).
  5. Cortot, Calmettes, Patrix,catalogue d'exposition écrit parMaximilien Gauthier.
  6. Jean Cortot, peintre. Érik Desmazières, graveur,catalogue d'exposition sous la direction deCharles Villeneuve de Janti,avec les contributions d’Anne-Marie Garcia et Hortense Longequeue, coéditionSnoeck/Musée des Beaux-Arts de Nancy,Nancy,2014,64p.(ISBN978-94-6161-191-8).

Liens externes

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