Dollarama
| Dollarama | |
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| Création | 1992 |
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| Dates clés | 2009 (Entrée en bourse) |
| Fondateurs | Larry Rossy |
| Forme juridique | Société par actions de droit canadien (d) |
| Action | Bourse de Toronto |
| Slogan | Tout à un dollar |
| Siège social | Montréal, Québec Canada
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| Direction | Neil Rossy (d) (depuis )[1] |
| Actionnaires | Famille Rossy (d) |
| Activité | Commerce |
| Filiales | Dollar City (d)[2] |
| Site web | www.dollarama.com |
| Capitalisation | 19,12 milliards de dollars (2022) |
| Chiffre d'affaires | $4,33 milliards de dollars (2022) |
| Résultat net | $663 millions de dollars (2022) |
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Fondé en 1992 par Larry Rossy, Dollarama est une entreprise canadienne de type magasin à prix unique.
Histoire
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Le tout premier magasin « tout à un dollar » a été fondé à Montréal en 1910 par Salim Rassy, un immigrant syrien libanais[3],[4],[5],[6], dont le nom francisé est devenu Rossy. Larry Rossy, un descendant de Salim, ouvre le premier magasin Dollarama en 1992 à Matane dans le Bas-Saint-Laurent au Québec[3]. L’entreprise étend sa présence en convertissant les magasins Rossy S. existants au nouveau concept Dollarama et ouvre de nouveaux magasins.
En 2004, Bain Capital prend une position majoritaire dans Dollarama en payant 1,05 milliard $ CA[7].
En 2005, Dollarama génère des ventes de 743 millions $ CA dans ses 400 magasins. En 2006, l'ouverture de 50 magasins est prévue, dont la moitié dans l'Ouest canadien[8].
Le 17 avril 2009, Dollarama annonce qu'il dépasse pour la première fois de son histoire un milliard $ CA de ventes (1,1 milliard), soit une augmentation de 12 % par rapport à l'année fiscale précédente[9].
Le même communiqué révèle aussi qu'à cette date, 565 magasins sont ouverts au Canada, d'un océan à l'autre. En 2009, la chaîne exploite 585 magasins[10].
En 2009, son président et actionnaire minoritaire est Larry Rossy.
Le 9 octobre 2009, le titre de Dollarama est entré à la bourse de Toronto[11].
En avril 2012, la société annonce exploiter « 704 magasins, dont 230 au Québec ». Au 31 janvier 2012, elle déclare des ventes brutes annuelles de 1,6 milliard $ CA[12].
En septembre 2012, Dollarama compterait 735 magasins au Canada[13].
En juin 2015, l'entreprise annonce vouloir ajouter des caisses mobiles dans les magasins dans le but de réduire les files d'attente. Ses ventes du premier trimestre 2015 s'élève à 566 millions $ CA. À la fin mai 2015, elle compte 972 magasins[14],[15].
En septembre 2018, le titre de Dollarama s'effrondre[16] de 17 % à la suite de la publication de résultats inférieurs aux attentes.
En juillet 2019, Dollarama annonce l'acquisition d'une participation de 50,1 % pour environ 90 millions de dollars dans Dollarcity, présent au Salvador au Guatemala et en Colombie[17].
En septembre 2021, la société affirme exploiter 1 381 magasins. Pendant les mois de mai, juin et juillet 2021, la société affirme avoir réalisé plus d'un milliard CA$ de ventes[18]
Modèle d'affaires
[modifier | modifier le code]À l'origine, Dollarama s'était donnée pour slogan « Tout à un dollar ».
Les clients pouvaient ainsi acheter 1, 2, 3 ou 4 articles pour un dollar. Les friandises chocolatées de marques Oh Henry!, Mars ou Aero, par exemple, étaient offertes à deux pour un dollar. Au début du XXIe siècle, avec la hausse des prix de ses fournisseurs, Dollarama prend la décision de faire une première incartade à son modèle d'affaires, et c'est ainsi que les friandises chocolatées passent à 0,65 $ CA.
En février 2009, Dollarama lance de nouvelles gammes de prix, avec des articles à 1,25 $ CA, 1,50 $ CA et 2,00 $ CA[19].
En 2015, Dollarama maintient un prix maximum de 3 $ CA[15],[20].
En 2016, Dollarama maintient un prix maximum de 4 $ CA.
En septembre 2021, à la suite de la hausse des frais de transport par conteneurs, elle envisage d'augmenter ses prix maximaux à 4,50 CA$[18].
En 2023, Dollarama maintient un prix maximum de 5 $ CA. Le 12 juillet 2023, l'entreprise annonce un partenariat avec le programme de fidélisation Air Miles[21].
Controverses
[modifier | modifier le code]En décembre 2023, le Groupe interuniversitaire et interdisciplinaire de recherche sur l'emploi, la pauvreté et la protection sociale publie un rapport sur les conditions de travail dans les entrepôts montréalais de Dollarama. Ce rapport fait état d'emplois précaires, de salaires insuffisants et d'une absence d'avantages sociaux. 75% des employés mentionnent que leur état de santé s'est détérioré depuis qu'ils y travaillent[22]. À la suite du dépôt de rapport, le Parti libéral du Québec et la FTQ demandent à la CNESST d'intervenir[23],[24].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Neil Rossy, président et chef de la direction, Dollarama » (consulté le )
- (es) « https://www.las2orillas.co/la-genial-idea-de-dollarcity-que-enriquecio-un-par-de-salvadorenos/ » (consulté le )
- James Cowen, « La fabuleuse ascension de Dollarama », L'Actualité, (lire en ligne)
- « À propos nous », sur Rossy (consulté le )
- (en-CA) « Michael Rossy LTD. », sur The Canadian Business Journal, (consulté le )
- (en-GB) « Michael Rossy Ltd. », sur Retail Merchandiser, (consulté le )
- (en) « Dollarama undergoes major transformation », National Post (consulté le )
- François Desjardins, Dollarama dans la cour des grands, Le Devoir, 6 et 7 mai 2006, pages C1 et C5.
- (en) « Dollarama Group L.P. and Dollarama Group Holdings L.P. Announce Fourth Quarter and Fiscal Year 2009 Results »,
- La Presse canadienne, « Dollarama veut entrer en Bourse », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
- « En bref - Le titre de Dollarama grimpe à son premier jour », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
- La Presse canadienne, « Fort de résultats records, Dollarama ne craint pas l'expansion de Dollar Tree », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
- La Presse canadienne, « Dollarama accélère la mise en œuvre de son développement », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
- (en) The Canadian Press, « Dollarama plans mobile registers to speed checkout lines », CBC News, (lire en ligne, consulté le )
- Ross Marowits, « Dollarama prévoit utiliser des caisses mobiles pour réduire les files d'attente », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- Philippe Orfali, « Le titre de Dollarama s’effondre », Le Journal de Montréal, jeudi, 13 septembre 2018 19:01 (lire en ligne, consulté le )
- « Dollarama to buy 50.1% stake in Latin American value retailer Dollarcity », sur Reuters,
- La Presse canadienne, « Dollarama veut attendre avant de vendre des articles à 4,50 $ », Ici.Radio-Canada.ca, (lire en ligne)
- (en) Sean Silcoff, « Million-dollar question: Are $5 stores up next? », Globe and Mail,
- « Dollarama: des caisses mobiles pour réduire les files d'attente », sur www.lesaffaires.com (consulté le )
- Stéphanie Bérubé, « Air Miles fait son entrée chez Dollarama », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- « MOBILISER POUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL DANS LES ENTREPÔTS – Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (IWC-CTI) » (consulté le )
- Catherine Veillette, « Exploitation dans les entrepôts Amazon et Dollarama - La CNESST doit intervenir », sur Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), (consulté le )
- Coralie Laplante, « Le PLQ demande à la CNESST d’enquêter sur les conditions de travail en entrepôts », sur Le Devoir, (consulté le )
