​Commentaire: De quoi la partie américaine a-t-elle peur en supprimant en urgence les informations de ses laboratoires en Ukraine?

Le ministère russe de la Défense a déclaré ces derniers jours que l'armée russe avait découvert un programme biologique militaire financé par les États-Unis en Ukraine au cours de ses opérations militaires. Fin février, l’ambassade des États-Unis en Ukraine a supprimé sur son site web officiel les informations des laboratoires biologiques américains dans le pays. Plus ils font d’efforts pour se dissimuler, plus ils se dévoilent. On ne peut s’empêcher de demancer de quoi les États-Unis ont-il peur? quels agissements ignobles cachés dans ses centaines de laboratoires biologiques à l’étranger?

Selon les données publiées par la partie américaine, les États-Unis disposent de 26 laboratoires biologiques en Ukraine, sur lesquels le département américain de la Défense a un contrôle absolu. Toutes les activités de recherche dans ces laboratoires sont dirigées par les États-Unis et aucune information ne peut être divulguée sans leur autorisation. Selon la partie russe, après le déclenchement du conflit militaire russo-ukrainien, le ministère ukrainien de la Santé avait ordonné à tous ces laboratoires biologiques de retirer en urgence toutes les matières dangereuses afin de dissimuler les traces de financement par le Pentagone.

Toutefois, avec l’escalade du conflit militaire russo-ukrainien, certaines des collusions auxquelles se livrent les États-Unis dans les laboratoires biologiques à l’étranger ne peuvent plus être dissimulées.

D’après les reportages, les États-Unis ont contrôlé au fil des ans 336 laboratoires biologiques dans 30 pays du monde. Ce qui est encore plus alarmant, c’est la « coïncidence » entre les laboratoires biologiques américains à l’étranger et les épidémies de maladies infectieuses rares dans ces pays.

En Ukraine, par exemple, une épidémie de grippe porcine dans la ville de Kharkov en 2016 a entraîné la mort de 20 militaires ukrainiens et l’hospitalisation de plus de 200 personnes. Le botulisme en Ukraine en 2017 a été soupçonné d’être causé par des matériaux biologiques artificiels utilisés dans la recherche. Lorsque l’épidémie de nouveau coronavirus faisait rage au début de 2020, le chef de la coalition d’opposition ukrainienne, Viktor Medvedtchouk, a envoyé une lettre aux États-Unis pour demander ce que faisaient les laboratoires biologiques secrets américains dans le pays. Anna Popova, épidémiologiste en chef de la Russie, avait déclaré que la carte des foyers de nouvelles épidémies dans la région d’Asie centrale coïncide parfaitement avec la répartition des laboratoires d’outre-mer dans la région établis par le ministère américain de la Défense.

Non seulement à l’étranger, les États-Unis mènent également des activités bio-militaires sur leur sol. Par exemple, le laboratoire biologique de Fort Detrick a été fermé pendant un certain temps en juillet 2019, peu après l’apparition d’une « maladie de l’e-cigarette » dans une communauté de Virginie, à une heure de route de là, avec des symptômes très similaires à ceux des patients souffrant du nouveau coronavirus. Quel est le sale coup à l’intérieur de Fort Detrick? Les États-Unis doivent toujours une réponse au monde.

De nombreuses preuves montrent que les laboratoires biologiques américains, situés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, sont en fait engagés dans des activités bio-militaires, en dépit de l’apparence de « recherche et développement pacifiques ». Francis Boyle, professeur à l’université de l’Illinois avait déclaré qu’environ 13 000 scientifiques travaillent dans des centaines de laboratoires américains basés à l’intérieur et à l’extérieur du pays pour développer de nouvelles souches de bactéries résistantes aux vaccins et agressives pour l’homme.

Actuellement, la situation en Ukraine s’est détériorée et chaque laboratoire biologique est comme une bombe à retardement. Afin de garantir la santé et la sécurité de la population ukrainienne et des régions avoisinantes, les États-Unis devraient annoncer les détails pertinents dès que possible et clarifier complètement leurs activités bio-militaires à l’intérieur et à l’extérieur de leur territoire, au lieu de faire les sourds-muets et de les supprimer.